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J’ai découvert Eugénie Bastié en lisant (et en appréciant beaucoup) l’un de ses premiers livres, La guerre des idées (Robert Laffont). J’admire Eugénie Bastié pour son intelligence, son courage, son éloquence et son érudition. Je l’admire aussi pour son parcours (voir plus loin dans cette page), en particulier pour avoir su conserver son indépendance d’esprit sans rien concéder au moule uniformisateur de Sciences Po Paris, dont elle est diplômée.
Parmi ses nombreuses publications, Eugénie Bastié écrit des critiques littéraires et vous trouverez ci-dessous la revue d’un livre de Jean Viard qu’elle a publiée le 31 janvier dans Le Figaro. Je décris dans une autre page de mon site la réflexion que cette critique m’a suscitée.

Et, si vous n’avez pas le temps de lire l’article complet, regardez juste ce que dit Eugénie Bastié quand elle reproche à Jean Viard de trahir la pensée de Fernand Braudel afin de justifier le multiculturalisme.  Elle écrit :
En exergue de son essai, Jean Viard place cette phrase de Fernand Braudel:
« Tous les Français, si le regard se reporte aux siècles et aux millénaires qui ont précédé notre temps, sont fils d’immigrés ».
C’est trahir l’auteur de L’Identité de la France que de placer un discours multiculturaliste sous son patronage. Lui qui écrivait aussi : « L’assimilation a été la clé d’une intégration sans douleur de ces immigrés qui se sont vite confondus dans les tâches et les replis de notre civilisation tandis que leurs cultures d’origine ont apporté une nuance de plus à notre culture complexe. »

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